C’est l’un des outils indispensables pour tout musicien, en herbe ou confirmé. Mécanique ou, plus récemment, électronique, le métronome est l’un des outils les plus efficaces en musique pour faire travailler et améliorer son sens du rythme. Vincent Martet propose de mieux connaître cet incontournable outil musical.
Présentation et fonctionnement du métronome
L’objectif du métronome est de battre la mesure sur laquelle va se baser un musicien pour jouer un morceau en gardant le rythme correspondant.
Si le métronome a longtemps été mécanique, ses déclinaisons électroniques se multiplient de plus en plus. Le premier type de métronome, explique Vincent Martet, se compose d’un système de balancier similaire aux vieilles horloges. Une tige verticale se balance dans une boîte en bois ou en plastique, à un rythme régulier lequel est accompagné d’un clic qui permet d’avoir le tempo. Vincent Martet précise que sur ce type de métronome, le tempo ne se règle uniquement que de 4 en 4.
Le métronome électronique fournit quant à lui différents sons pour battre la mesure a ont pour avantage de pouvoir être utilisé avec un casque audio. Il est également possible d’en ajuster le volume et, sur certains modèles, d’entendre les divisions rythmiques (comme les demi temps par exemple illustre Vincent Martet). Ce type de métronome est cependant plus fragile et requiert l’usage de piles.
L’apprentissage via le métronome expliqué par Vincent Martet
La musique englobe de nombreux domaines, et nos technologies actuelles nous permettent de l’apprendre de nombreuses façons, parfois même avec de simples applications mobiles ! Pour le rythme, le métronome a pour avantage d’être facile à déplacer et reste donc un outil pérenne dans l’apprentissage musical selon Vincent Martet.
Lorsque l’on apprend un morceau, il est parfois plus simple de commencer à un rythme plus lent (ex : apprentissage des notes précises au piano). Le métronome permet d’ajuster un tempo à un rythme moindre pour faciliter cet apprentissage. Il est souvent d’usage, remarque Vincent Martet, de diviser le tempo de moitié pour se familiariser avec le morceau. Ainsi, un morceau à 120 Battements par Minute (BPM) sera joué deux fois plus lentement, avec 60 BPM. Une fois le morceau pratiqué à maintes reprises et maîtrisé sur ce tempo (musique juste et fluide), l’on peut passer au tempo initial, plus rapide. Toutefois, cette méthode n’est pas universelle fait remarquer Vincent Martet. En effet, certains musiciens opteront pour cette technique d’apprentissage tandis que d’autres préféreront apprendre directement le morceau à son véritable tempo.
Une autre utilité du métronome est d’acquérir ou de perfectionner son sens du rythme. On va en effet, par mimétisme suivre le rythme proposé par le métronome en battant la mesure en même temps que lui. L’on peut aussi travailler son rythme non pas en suivant le métronome, mais en s’entraînant à battre les contretemps, ce que certains styles de musiques exploitent d’ailleurs beaucoup remarque Vincent Martet.
Enfin, utiliser un métronome lors de la pratique musicale représente également un moyen de traquer ses erreurs ce qui permet de travailler sur les faiblesses détectées. Le métronome est donc très utilisé dans les enseignements musicaux prodigués au conservatoire, rappelle Vincent Martet, ou par des professeurs de musique en général. Apprendre en autodidacte peut aussi devenir moins difficile en utilisant cet outil rythmique.
Vincent Martet 